L'Empire est le principal employeur humain avec Boreas. Il posséderait également de très nombreux espions infiltrés dans tout l'Empire.

L’Empire a été créé par Lorell Orne, fils héritier de Charles Orne, le constructeur de Dernière Chance. Le chaos qui régna après la Chute l’aida grandement à asseoir sa suprématie sur le monde. Il s’imposa en leader charismatique et éclairé. Depuis sa création, l’Empire est resté inébranlable, bien qu’il ait posé un genou lors de la guerre, sa puissance n’a fait qu’augmenter au fils des ans.

Durant cette période, l’Empire a été contraint de faire quelques concessions tels qu’abandonner complètement le Secteur Bas à la corporation Notos ou réduire en poussière ce qui deviendra ensuite le Secteur Pénitencier. Lorell, symbole de l’Empire, n’a jamais regretté le moindre de ses actes. Sa politique s’est durcie avec son cœur lors de la guerre.

Impitoyable, suprématiste et toute puissante, la ville n’aurait pu perdurer sans lui. L’Empire se place comme sauveur, gardien et guide des Achlysiens. Sa puissance s’étend partout, ses yeux voient tout, rien n'échappe à l'Empire, même au plus profond du Secteur Bas. Il contrôle tout, décide de tout. Son armée est titanesque, sa puissance de feu capable de réduire en cendre la cité et son capital cumule tous ceux des corporations.

Craignez l’Empire ou combattez-le et mourrez.

L'armée impériale en action:

Contrairement à la crainte que pourrait inspirer l’Empire, ses valeurs sont généralement positives. Elles ont été récupérées pour la plupart par la corporation Boreas.




Le Culte Impérial a été créé plus ou moins en même temps que l’Empire dans le but de diviniser non seulement Lorell, Empereur suprême et éternel d’Achlys mais aussi son père, Charles, le Guide de l'Age de Dernière Chance.

Il consiste à prier et à faire des offrandes aux deux figures divines et à participer à au moins une session de culte par mois dans un des bâtiments qui hébergent les sessions. Dans le Secteur Impérial, il s’agit d’une aile du Palais Impérial, pour le Secteur Corporatiste, elle se déroule dans l’amphithéâtre et elle se tient dans une des grandes tours dans le Secteur Bas en fonction des conseillers qui acceptent de l’héberger.

Une liste est tenue et toute absence engendre des poursuites graves. Il en va de même pour les quotidiennes offrandes pécuniaires ou matérielles qui doivent être réalisées soit au Trésor Impérial, soit auprès du Grand Prêtre respectif des autres Secteurs.

Ce culte est imposé à tout citoyen enregistré au centre d'arrivée sous peine de sanction. Toute hérésie peut être punie d'emprisonnement ou même de déchéance de statut dans les cas les plus graves.

Un Grand-Prêtre:

La politique de l’Empire est simple. Pliez-vous à ses règles et ses idéaux ou finissez en prison pour le reste de vos jours jusqu’à ce que vous mourriez dans l’amphithéâtre. L’aile politique de la police traque sans relâche tout hérétique ou potentiel rebelle. Dans cette optique, des auditions aléatoires sont réalisées dans les Secteurs Impérial et Corporatiste afin de prévenir de toutes intentions criminelles envers l’Empire.

La police politique est crainte dans la cité. Beaucoup redoutent de la croiser. Leur sévérité est renommée dans tout Achlys. Quelques doutes dans votre discours de dévotion et vous voilà embarqué, un regard hostile envers les policiers dans la rue et votre châtiment sera le même.



Empereur : Lorell Orne

Haut Conseiller : Cinq places libres
(Rang A - Humain)

Grand Prêtre : Trois places libres
(Rang A - Humain)

Directeur Impérial : Une place libre par institution
(Rang B - Humain)

Prêtre : Libre
(Rang C - Humain)

Fonctionnaire impérial : Libre
(Rang C - Humain)

Stagiaire impérial : Libre
(Humain)

Une fonctionnaire impériale:

Il n'y a plus de Rébellion aux yeux de l'Empire, seulement quelques rebelles isolés, rapidement enfermés au Secteur Pénitencier.

La Rébellion est née de l’esclavage des hybrides, de leur rage, de leur désespoir. Tout commença lorsque Machiel, alors affecté à l’Usine impériale, fit grandir la révolte dans le cœur de ses collèges. Ils montèrent un groupe. La rumeur de la rébellion se répandit comme une trainée de poudre parmi les cliquetis des chaines. Cela n’avait que trop duré. Les discours de Machiel gonflèrent de courage et d’espoir les autres hybrides.

Par un jour orageux, les esclaves de l’Usine se levèrent. Brisant leurs chaines grâce aux outils qu’ils avaient à disposition, ils surpassèrent les gardes. Les hurlements de la révolte résonnèrent dans la cité. Les différents groupuscules firent éclater des émeutes dans toute la ville afin de noyer par leur nombre les gardes impériaux. Le groupe principal mené par Machiel s’échappa et le chaos s’abattit sur la cité.

Fous de rage et épris de liberté, les hybrides massacrèrent les fonctionnaires comme les passants innocents. Le nombre des hybrides ne diminuait jamais, mais la nanotechnologie rendait les humains quasiment immortels. Les morts hybrides se multiplièrent, l’espoir semblait perdu. Terrés dans les sous-terrain, les hybrides, plus particulièrement les tritons, réussirent enfin à développer le Virus. Celui-ci renversa complètement les chances de la Rébellion.

Les attaques s’enchainèrent, les massacres horribles également. Acculés dans leur dernier refuge, tous les hybrides avaient été libérés et asservissaient à présent les humains capturés.

Les innombrables tortures, viols et autres atrocités commis dans les deux camps traumatisèrent humains comme hybrides et accentuèrent la haine qu’ils nourrissaient entre eux.

Machiel exécuta nombre de personnes influentes au milieu de l’amphithéâtre contrôlé à ce moment-là par les rebelles. Parmi elles : Alexandreia. Le Guide de la rébellion lui-même l’avait enlevé en s’infiltrant dans le Palais Impérial.

Cette mort fut le pas de trop. L’Empire, Lorell, n’avait pas pu supporter cet affront. L’Empire ne pouvait être vaincu. L’explosion qui s’abattit sur le quartier principal des rebelles assourdit toute la cité. L’onde de choc mit à terre le moindre malheureux qui se trouvait à l'intérieur du secteur. Une gigantesque déflagration prit la vie des milliers de rebelles. La moindre habitation, la moindre planque fut réduite en poussière et le Grand Silence enveloppa la cité.

De grands murs furent érigés autour du lieu de l'explosion où se trouvait le quartier général rebelle. Aucun n’avait survécu, les hybrides qui avaient eu la chance de ne pas se trouver au mauvais endroit au mauvais moment se rendirent en majorité afin de bénéficier de leur liberté fraichement acquise. N’était-ce pas ce qu’ils avaient tous désirés, au final ?

Au plus profond des égouts à moitié effondré grondent des fantômes meurtris par la perte des leurs.
La vengeance est un plat qui se mange froid.


Les rebelles n’ont que peu de valeurs et encore moins d’éthique. Leur instinct sauvage a tendance à les dominer. Trois valeurs se démarquent cependant, trois valeurs qui ont permis à la rébellion d’éclater et de se démarquer face aux impériaux.


Si le tatouage est un signe de rébellion, c'es par opposition à la tendance des humains de ne pas aimer cette forme d'art païenne qui réagissait mal avec les premières versions des nanomachines.


Le Virus est le programme anti-nanotechnologique qui a été développé majoritairement par les hybrides tritons lors de la Rébellion. Une fois injectée dans le corps d’un être accueillant de la nanotechnologie, le programme combat les nanomachines et les neutralise. Le Virus a un fonctionnement très méconnu. Le secret de sa fabrication est particulièrement bien gardée. Une fois les nanomachines neutralisées, le Virus s’attaque aux organes et aux tissus organiques, provoquant des hémorragies internes et tuant petit à petit son hôte.

Si l’effet neutralisant permettait de tuer facilement l’hôte, l’effet passif du Virus a rapidement été combattu par un vaccin qui permettait de s’en débarrasser. Dans les histoires de la Rébellion, il y eut peu de monde tué par le Virus en lui-même, celui-ci servant principalement de support.

Généralement introduit dans des munitions ou incorporé dans un liquide qui était ensuite appliqué sur les armes blanches, le Virus est résistant aux environnements non contrôlés et son efficacité ne s'altère qu'au bout de longues heures à l'air libre.

Depuis la Rébellion pourtant, celui-ci a été complètement anéanti par le vaccin et il ne consiste plus une menace pour les citoyens. En tout cas, il s’agit des dires de l’Empire.


Il y a deux façons de vivre sa Rébellion.

Les Rebelles qui ont participé à la révolte et qui ont refusé de se plier à l'Empire vivent maintenant dans le Secteur Pénitencier. Ce secteur est une prison à ciel ouvert, il n'existe aucune manière d'en sortir. Le secteur est une zone sinistrée, rayée de la carte par une gigantesque explosion. La vie y est difficile et les ressources quasiment inextistantes.

Les nouveaux Rebelles sont ceux qui se sont convertis après les trois jours de Pardon. Ils agissent dans l'ombre ou sous couvert d'une vie normale.
S'ils sont découverts, ils peuvent être jugés et envoyés en Secteur Pénitencier pour le reste de leur vie.


La rébellion ne possède aucune hiérarchie. Mouvement anarchique œuvrant pour la liberté, le seul rang officialisé fut celui de Guide, rôle assumé par Machiel, initiateur de la Rébellion.

Approchez-vous de Machiel, démontrez vos talents et vous gagnerez en responsabilité. Personne ne gagne de réputation ou de pouvoir sans haut-fait. Prouvez votre valeur et vous serez reconnu par tous.

Quant aux Rebelles qui agissent dans les autres secteurs, ceux-ci sont seuls ou organisés en cellule de rébellion. Ils n'ont aucun contact avec Machiel ou le Secteur Pénitencier et n'ont en commun avec les rebelles emprisonnés que leurs idéaux.

Les ruines du Secteur Pénitencier:

La milice de Boreas est autorisé légalement à tuer un hybride présent dans le secteur impérial qui ne voudrait pas le quitter immédiatement.

Boreas a été créée au début de la deuxième année de l’avènement de l’Empire. Sa création a été orchestrée par Lorell qui avait développé une méfiance quant à la corporation Notos, séparée alors du principal de la cité. L’Empereur désirait pouvoir commercer avec une Corporation puissante sur laquelle il pourrait partiellement avoir la main mise. Il fit alors appel à deux de ses proches et sympathisants ; Richard Tellier et Maximillian Herenius. Ils jurèrent allégeance à l’Empereur et signèrent une clause d’exclusivité de leur vente au Secteur principal, puis au Secteur Impérial lorsque ce dernier fut séparé. Malgré les contraintes qui lui ont été imposées, Boreas n’eut aucun mal à se développer et à devenir extrêmement puissante, bien que cette voie lui ait été destinée depuis sa création.

La corporation a participé activement à la défense de l’Empire contre la Rébellion, elle n’a jamais failli à son devoir ou désobéi aux ordres de l’Empereur. Boreas est craint par les hybrides, sa milice est puissante, aveugle et fortement impérialiste. Elle collabore régulièrement avec la police et est connue pour sa dureté, sa sévérité et sa richesse. Les employés de Boreas, dès le recrutement, bénéficient d’avantages plus importants que n’importe quelle autre corporation. Logement, véhicule de fonction, salaire bien plus haut que la moyenne… Si ces cadeaux sont une providence pour n’importe qui, gare à celui qui s’éloignera ne serait-ce d’un pas des valeurs de Boreas et de l’Empire.


Les valeurs de Boreas sont identiques aux valeurs impériales. Il n’emploie que des Humains, leurs commerces se situant exclusivement en Secteur Impérial.



Boreas est indéniablement la corporation la plus politisée et la plus riche de tout Achlys. En tout cas, c’est ce que vous pouvez entendre dans les médias ou de la bouche de son personnel. Plus grande alliée de l’Empire, nul ne peut passer par celui-ci sans passer par Boreas. On peut faire cette même affirmation géographiquement : étendue dès la porte Impériale, ses boutiques sont implémentées jusqu’au quartier des administrations avant de laisser la place à celles-ci.

Côté politique, nul secret plane sur Boreas, depuis sa création et certainement jusqu’à sa fin. L’Empire est sa raison d’existence et la corporation lui rend bien. Elle n’a jamais failli à son devoir ni à ses valeurs. Elle a perdu de ce fait nombre de ses employés et attise la haine des hybrides dont elle subit les fréquentes attaques.

Les mots des fondateurs sont durs, criant de vérités et expriment avec force l’étendue de leur impérialisme. Bien que Richard reste en retrait, Maximillian est particulièrement médiatisé sur les chaines impériales.

Le quartier impérial, surveillés par la milice de Boreas:

Boreas possède pas moins d’une vingtaine d’entreprises dont les fonctions couvrent tous les besoins de l’Empire comme de son personnel. Chaque magasin possède un style architectural raffiné, entre le moderne et le classique. Leurs façades sont ornées de gravures sur pierre représentant quelques scènes de la glorieuse histoire de l’Empire. L’intérieur est meublé luxueusement des tissus les plus rares et les plus chers, de tapis éclatants, de fauteuils de cuir, de lustres de pierres précieuses, de tableaux dorés et de tapisseries de qualité. Aucune trace de métal ou de béton qui pourtant sont largement prédominants dans la cité.

Leur personnel est habillé avec raffinement et classe, ils sont souriants et accueillants. Ils en seront tout le contraire cependant si un hybride a le culot d’entrer dans leur établissement. Leur système de sécurité est à la pointe de la technologie et l’équipement de leurs gardes feraient presque pâlir un soldat de l’armée impériale.
En général, Boreas dégouline de luxe et d’argent et ne se prive pas pour le montrer.

Un bar lounge Boreas:

Fondateurs : Richard Tellier & Maximillian Herenius

Actuel(s) PDG(s) : Richard Tellier & Maximilian Herenius

Conseillers : Trois places libres
(Rang A  - Humain)

Directeurs : Libre
(Rang B - Humain)

Cadres : Libre
(Rang C - Humain)

Senior : Libre
(Rang C - Humain)

Junior : Libre
(Humain)

Un bureaucrate:

Euros emploie plus d'hybrides que d'humains, ces derniers ont tendance d'ailleurs à être victime de racisme.

Euros est né en même temps que Boreas mais a suivi une toute autre évolution que celle-ci. Désirant répondre aux besoins du peuple qui était résolument boudé par la corporation impérialiste, un couple d’humains s’est dressé, fier de leur réseau et de leur popularité, pour fonder Euros. Ils firent du confort de la population un devoir. Profondément tournée vers les Achlysiens plus moyens, Cédric et Lana Norpik sacrifièrent leur propre fortune maintes et maintes fois afin de garder l’entreprise à flot. Leur prix défiant parfois toute concurrence leur a posé nombre de défis sur leur route. L’Empereur lui-même leur interdit les marques les plus luxueuses afin qu’ils ne concurrencent pas Boreas dans sa prospérité. Ils furent également interdits de s’établir dans un autre secteur que le Secteur 4 quand celui-ci fut créé.

La plus grande épreuve que dut surmonter Euros fut la mort d’un de ses fondateurs : Cédric, lors de la guerre entre les humains et les hybrides. Ce décès engendra nombre de problèmes internes à la corporation et celle-ci, particulièrement victime des attaques des rebelles, faillit même disparaitre.

Lana garda la tête froide. La survie d’Euros se joua lorsqu’elle accueillit à bras ouverts les hybrides nouvellement libres afin de l’aider à redresser l’œuvre de sa vie. On considère Lana comme un des symboles du pardon en laissant le peuple qui avait assassiné son mari se mélanger à ses employés. Depuis, un nouveau PDG a fait son apparition, de race hybride, afin de symboliser l’équilibre et la paix entre les deux races. Celui-ci se prénomme Tiber Morlen et redressa d’une main de fer Euros.


Euros possède des valeurs simples mais efficace que chaque employé est invité à suivre chaque jour de sa vie.

Des colocataires humains et hybrides:

Euros n’a jamais été fortement politisé jusqu’à ce que l’Empire lui mette des bâtons dans les roues. Depuis, un sentiment de rivalité est né chez les fondateurs qui œuvrent depuis pour les droits des citoyens tant humains qu’hybrides. Leurs plans ont tendance à échouer, ils échouent même tous. Cependant, les actions politiques continuent d’être menées dans l’espoir d’une réaction de l’Empire.

Euros possède également plusieurs organisations d’aide citoyenne. Toutes ses actions lui valent une très bonne réputation auprès du petit peuple du Secteur Corporatiste mais une méfiance particulière de la part de l’Empire.

Sa situation économique est en effet instable depuis sa création. Tantôt au bord du gouffre, tantôt se rapprochant presque de la puissance de Boreas, l’économie d’Euros dépend majoritairement du peuple, de la publicité et de l’innovation qu’ils proposent pour inciter à la consommation.

Du côté géographique, Euros a été condamnée à s’établir uniquement au secteur corporatiste, au grand malheur de Lana Norpik qui aurait espérer apporter un peu d’espoir et de confort au secteur Bas. Ses magasins se regroupent tous au centre du Secteur Corporatiste, s’élèvent sur des dizaines d’étages reliés par des passerelles et des balcons.


Euros possède des dizaines et des dizaines de magasins étalés sur tout leur quartier. Chaque magasin se spécialise dans un service, dans une gamme de prix. Trois gammes de prix sont possibles : occasion, abordable, entrée de gamme. Chaque service, divisé en ces trois gammes de prix et parfois même divisé en plusieurs marques, représente un magasin. Cette quantité de magasins représentent un nombre d’emploi extrêmement conséquent, de sorte qu’ils réussissent à trouver un emploi à la quasi-totalité des citoyens d’Achlys, bien que leur nombre augmente chaque jour.

L’apparence de leur entreprise est ainsi particulièrement diversifiée, à l’image de leurs produits. Constituées d’une simple devanture généralement en verre afin d’exposer les produits disponibles, les néons restent leur atout principal, ceux-ci étant aussi diversifiés que possible.

Le métro sur rail en secteur corporatiste:

Fondateur : Lana et Cédric Norpik

PDG : Lana Norpik et Tiber Morlen

Conseillers : Une place libre
(Rang A)

Directeurs : Libre
(Rang B)

Managers : Libre
(Rang C)

Premier Employé : Libre

Employé : Libre

Des travailleuses d'Euros:

Notos coopère souvent avec les organisations criminelles, tant que celles-ci épargnent les entreprises principales.

Notos est la première corporation à avoir vu le jour à Achlys. Cette petite organisation a reçu la mission de reconstruire le Secteur Bas après sa destruction. Son fondateur, Hector Tual, avide de pouvoir, ami proche de Lorell, effectua avec brio les travaux de reconstruction. Enfin, jusqu’à un certain point. Il abandonna une grosse partie de la cité après avoir déblayé les gravats une fois que son propre empire commercial put tenir sur pieds.

Lorell, peu satisfait de son travail, se heurta au mur d’indifférence d’Hector qui certifia contrôler la situation. Il avait déjà la main mise sur tout le secteur 2, isolé par le mur intérieur qui avait été érigé afin de protéger la population le temps que le Mur extérieur soit remis sur pieds. Profitant des ruines de Dernière Chance, Hector gagna beaucoup d’influence, plus que l’Empereur ne l’aurait espéré. Un conflit éclata entre les deux hommes autrefois amis. L’Empereur, blessé dans son égo, ordonna que Notos, ainsi que tous ressortissants de cette corporation, ne pourrait plus avoir accès à aucun autre secteur que le Secteur Bas. Cette décision n’affecta pas Hector qui demanda en échange que l’Empire détourne ses yeux de cette partie de la ville et qu’il la laisse à Notos. Lorell accepta à une condition : une partie de ses bénéfices sera reversée à l’Empire.

Ainsi devint le Secteur Bas une zone de non droit, uniquement contrôlée par Hector qui n’était intéressé que par la puissance et l’argent. Il abandonna complètement une bonne partie du secteur aux criminels mais doubla la surveillance de sa corporation grâce à sa milice extrêmement puissante. Malgré ces mesures, le Secteur Bas demeure un lieu dangereux, même dans le quartier commerçant, Hector ne s’intéressant au final qu’aux Hautes Tours et à son économie. Il a même laissé son Secteur à feu et à sang lors de la guerre, préférant se barricader seul dans sa tour jusqu’à la fin du conflit. Certaines rumeurs courent sur le fait qu’il aurait même aidé les rebelles mais l’Empire n’a jamais su prouver quoique ce soit.

L’arrivée de Zéphyr dans son Secteur mit en rogne le fondateur. Forcé cependant de constater qu’il avait cruellement besoin de tous les avantages technologiques que proposait Zéphyr, il le laissa tant bien que mal implanter ses entreprises au Secteur Bas.

Une ruelle des blocs d'habitations:

Les valeurs de Notos reflètent la mentalité d’Hector Tual, son fondateur. Peu versé dans l’éthique ou le bien-être de ses employés et encore moins de son peuple, Notos fonctionne parce qu’il est l’unique choix dont disposent les plus faibles et les hors-la-loi.


Notos est légèrement hostile à la politique impériale. Cependant, son isolement le dispense de toute considération à l'exception du Culte Impérial. Au-dessus des lois et cachés des yeux de l’Empire, Notos mène sa propre politique. Il a la main mise sur tout le Secteur Bas qu’il laisse pourtant majoritairement à la merci du moindre criminel de bas étage. Sa milice ne surveille que vaguement le quartier commerçant et les Hautes Tours.

Economiquement, Notos va bien. Peu lui importe l’économie en fait, il possède en effet sa propre usine afin de ne pas avoir à commercer avec l’Empire. Contrôlant alors à la fois les fournisseurs et les clients, il porte toutes les casquettes. Sa seule occupation réelle est d’engranger de l’argent afin de servir des desseins inconnus.

Le taudis:

Notos possède un grand nombre d’entreprises dont le style vétuste est laissé au bon vouloir des directeurs. Ceux-ci sont laissés autonomes quant aux recrutements, aux règles, aux prix ou à l’apparence de leurs magasins. Seul l’obligation de résultat les lie encore à Notos. C’est ainsi qu’il est possible de croiser des magasins miteux et mal fréquenté, des bars undergrounds meublés avec goût comme des magasins qui ne sortent pas de l’ordinaire.

Hector ne garde un œil que sur les principaux et plus anciens magasins de sa corporation.


Fondateur : Hector Tual

PDG actuel : Hector Tual

Conseillers : Quatre places libres
(Rang A)

Directeurs : Libre
(Rang B)

Employés : Libre

Remarque : en dessous du grade de directeur, il n’existe plus vraiment de grade à proprement dit, chaque directeur agissant comme il l’entend.

Une travailleuse de Notos améliorée:

Le PDG de Zéphyr est dit être une chimère, une race hybride mythique.

Zéphyr est né en même temps que la découverte de la nanotechnologie rapportée par un ferrailleur devenu légende : Jacob DerVall. Après avoir livré ces connaissances à l’Empire, il la livra également à un groupuscule de collectionneur d’artéfact, mené par Basile Lamal, en échange de part dans les bénéfices qu’ils en tireraient.

Ainsi naquit Zéphyr dont les deux fondateurs furent les deux hommes désormais alliés et même bons amis. Zéphyr étendit rapidement sa connaissance dans les trois secteurs et gagna une grande importance.

Malheureusement, la Rébellion les frappa en premier et les deux fondateurs furent exécutés lors de l’attentat du Quartier Général. Dès lors, le chaos se mit à régner. Dépouillée de ses fondateurs, la corporation s’écroula et sombra dans l’oubli jusqu’à la fin de la guerre. A la fin de celle-ci, cependant, un hybride se présenta à l’accueil. Il représentait Ikar Raa, celui-ci se considérait comme le plus grand génie informatique d’Achlys, capable non seulement de comprendre les moindres notions de la nanotechnologie mais également de la pousser bien plus loin. Les employés et notamment les deux conseillers restant de Zéphyr se moquèrent évidemment de cet Ikar qui n’osait même pas se déplacer.

La même nuit de leur refus, l’opération Nuit Noire débuta. Tous les systèmes de Zéphyr s’éteignirent, leurs données disparurent, il ne resta plus rien de la corporation supposément la plus sécurisée d’Achlys. Il ne resta qu’un mot. Ikar. Il échangea alors, toujours via l’hybride nommé Ismaël Hasu, la place de PDG avec les données qu'il avait volées.

Ikar depuis, règne sur Zéphyr. Il amena notamment la cybernétique et créa un antivirus contre le Virus qui avait tant décimé les humains. Au fil du temps, la plupart des humains furent remplacés par des hybrides plus performant à la tâche, si bien qu’ils sont désormais une majorité à Zéphyr.



Pouvons-nous vraiment considérer que Zéphyr possède des valeurs particulières ? Depuis l’avènement d’Ikar, celui-ci se contente de mener la corporation vers la réussite et n’attend de ses employés qu’ils remplissent leur tâche d’une manière ou d’une autre. Seuls les conseillers dirigent comme ils peuvent l’éthique de la compagnie, bien qu’elle ne soit plus réputée pour cela.

La seule valeur qui se démarque de Zéphyr est le secret. Aucune donnée ou information ne peut sortir de sa tour sans une sanction exemplaire. Leurs secrets sont jalousement gardés, chose que toutes les autres corporations détestent par-dessus tout.

Un triton au travail:

Zéphyr n’aime pas la politique. Elle commerce cependant tant avec l’Empire qu’avec Notos. Lorell n’apprécie par Zéphyr mais il en a besoin. Des rumeurs circulent sur le désir de l’Empereur de supprimer le PDG, sans succès pour le moment. Quant à Ikar, il ne s’est encore jamais prononcé sur ses idéaux politiques. Personne ne peut se vanter de l'avoir vu, si ce n’est les conseillers, Ismaël ou quelques privilégiés. En général, Zéphyr ne s’allie avec aucune autre corporation et celles-ci préféreraient la voir disparaitre. Une sorte d’animosité muette règne parmi les corporations mais Zéphyr demeure malgré tout indispensable pour tous Achlys et de ce fait, intouchable.

Zéphyr ne possède pas de situation géographique particulière, la corporation a la particularité d’être diffusé dans tous les secteurs.

Economiquement, Zéphir est certainement la corporation la plus riche de toute la ville mais également celle qui dépense le plus. Depuis sa création, Zéphyr n’a jamais été aussi stable économiquement et elle ne cesse d’évoluer.



Zéphyr possède assez peu d’entreprises en réalité comparé à la surface qu’il occupe. Ses magasins ont cependant la particularité d’être bien plus grands que la plupart des autres entreprises. Leur intérieur est semblable à celle de leur quartier général, de grands espaces truffés de technologie diverses, de grands écrans présentant les produits, d’hologrammes, de vitrines et de meubles modernes. Les entreprises sont fournies de marchandises via des véhicules blindés, télécommandés à distance et surtout protégés par des automates armés d’énormes mitraillettes.

On ne rigole pas avec la marchandise de Zéphyr.

Le poste de travail d'un employé:

Fondateur : Basile Lamal et Jacob DerVall

PDG actuel : Ikar Raa

Conseillers : Ismaël Hasu et deux places libres
(Rang A)

Directeurs : Libre
(Rang A)

Scientifique/Ingénieur/informaticien principal : Libre
(Rang B)

Scientifique/Ingénieur/Informaticien qualifié : Libre
(Rang C)

Personnel administratif et vendeur: Libre

Stagiaire scientifique/ingénieur/informaticien : Libre

Une garde de la tour:

C'est grâce aux ferrailleurs qu'Achlys est aussi avancée technologiquement.

Le terme ferrailleur n’a pas été utilisé directement dans l’histoire d’Achlys. Au départ, il ne s’agissait que de quelques fous décidés à quitter la cité pour explorer les alentours. La plupart ne revenait jamais et disparaissait dans la forêt noire. Pour les survivants, ils déclarèrent avoir découvert une ancienne civilisation et en ramenèrent d’étranges objets. Ces objets se révélèrent être fait d’une technologie avancée inconnue ou perdue dans le crash de Dernière Chance.

Bien vite, ces artéfacts attirèrent la convoitise de l’Empire et des corporations. Leurs prix s’envolèrent. Un marché était né. De plus en plus d’aventuriers en herbe risquèrent leur vie pour devenir riche et s’arracher à leur vie pitoyable. Noirs de poussière et de sang mais le sac remplit de ferrailles, leur surnom naquit presque naturellement sur Achlys.

Après la Rébellion, beaucoup d’hybrides se lancèrent à l’assaut de l’inconnu quand ils comprirent que leur condition de vie ne s’améliorerait pas avec leur liberté.

La vie de ferrailleur n’a rien de facile. Nombre de dangers rôdent à l’extérieur quand il ne s’agit pas simplement du froid ou du manque de nourriture. Un bon sens de l’orientation est requis, ainsi qu’un mental d’acier et de peu de considération pour son hygiène. Seul ou en groupe, les ferrailleurs s’apprécient rarement. L’esprit de compétition et la jalousie sont rudes parmi la communauté. Les guerres de clans font rage sur Ascenseur.

L’objectif principal d’un ferrailleur est l’argent. Tout ce qu’il souhaite est de gagner assez d’argent et de faveur afin de s’acheter une vie convenable et couler des jours paisibles. Cependant, tous les ferrailleurs ne visent pas cet objectif.

Avide d’argent, explorateur en herbe, hors-la-loi en fuite ou simplement passionné, les motifs diffèrent mais le moyen est le même : s’enfoncer toujours plus loin, atteindre la Grande Ruine et recommencer l’exploit historique de Jacob DerVall et de sa découverte de la nanotechnologie.

Les ferrailleurs n’étant pas une institution ou un groupe à proprement parler, leurs valeurs ne sont pas proprement définies. Cependant en interrogeant les-dits ferrailleurs ou même les citoyens, ils vont diront tous plus ou moins la même chose. Les ferrailleurs sont des rustres, ils ne prennent pas soin d’eux et sont durs en affaire. Ils sont également vus comme de grands survivants et combattants qu’il faut rarement chercher.

D’après les citoyens, il est plutôt simple de trouver un ferrailleur dans les rues par les caractéristiques énoncées plus haut ainsi que leurs vieux vêtements troués et leur sac aussi gros qu’eux.


Ascenseur est le premier et seul hameau construit en dehors des murs, collé à ceux-ci. Il a été construit à partir de ruines rapatriées par plusieurs groupes de ferrailleurs alliés et du bois de la forêt. Bien que très précaire, Ascenseur, dont le nom s’était imposé grâce à leur seul moyen de survie ; l’ascenseur reliant le hameau et Achlys, tient encore debout malgré toutes ces années. L’ascenseur rythme la vie du hameau et le fournit en nourriture et matière première. En échange, les artéfacts et autres ferrailleurs sont autorisés à revenir parmi les citoyens.

Sans artéfact, impossible de monter sans payer un lourd tribu que peu de ferrailleurs peuvent se payer alors que la descente est bien plus abordable. Beaucoup de simples citoyens curieux ou de mauvais ferrailleurs désirant abandonner se retrouvèrent bloqués sans aucune chance de revenir à l'intérieur des murs. Ces pauvres personnes ouvrirent alors des magasins et autres services dans le hameau afin de soutenir les ferrailleurs et espérer gagner assez d’argent pour remonter. La plupart des commerçants cependant s’acclimatèrent à la vie d’Ascenseur et décidèrent d’y rester.

Une caractéristique d’Ascenseur est en effet qu’elle n’est pas soumise à l’autorité de l’Empire, elle existe à la seule force de ses habitants. Pas de culte impérial, mais des attaques de bêtes assoiffées de sang. Pas de rébellion, mais des guerres de clans. Pas de lois et de racisme, mais une forte dépendance aux ressources envoyés par les mécènes pour leur survie.  Malgré cela, tout le monde s’accorde pour dire qu’Ascenseur, protégée par les murs lourdement armés, coule une vie douce bien que modeste et sans ressource.



Il n’existe aucune réelle hiérarchie parmi les ferrailleurs. Ceux-ci se rassemblent parfois en clan afin d’agir en groupe et élisent un chef de clan. Ce chef de clan peut être renversé à tout moment par un autre ferrailleur en combat singulier, se soldant généralement par la mort.

Il demeure néanmoins de nombreux ferrailleurs solitaires qui ne désirent rendre de compte à personne.